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TÂM
lundi 28 janvier 2019, par
Danaé la nuit - 2017
Mercure, Io et Argus - 2017
La Chouette - 2019
L’œuvre sans fin
Les façons de pénétrer à l’intérieur d’une œuvre sont multiples, les niveaux de lecture s’enchaînent, il faut accepter de prendre le temps de s’immerger en profondeur.
Alors que le monde s’emballe, que tout doit toujours aller plus vite, l’art – et principalement les arts plastiques – est un moment de pause ; l’œuvre plastique (peinture, sculpture, photo…) n’est pas inscrite dans une temporalité, contrairement à un morceau de musique, une chorégraphie, un film, … Elle n’a ni début, ni fin. Elle existe simplement. A chacun de lui accorder le temps qu’il souhaite, quelques minutes, plusieurs heures, on peut la quitter, y revenir, constater les nuances apportées par la lumière changeante, s’étonner des subtilités induites par l’état d’esprit même dans lequel se trouve le regardeur.
L’œuvre peut se voir comme un univers en miniature : on croit l’avoir compris, mais dès le lendemain, quelque chose a déjà changé ; est-ce la lumière, le regard que l’on porte sur elle ? Je suis peut-être le peintre, mais celui qui vit avec une peinture continue de la créer chaque jour.